Appel à communication

APPEL A COMMUNICATION :

Ce colloque fait suite à ceux qui ont eu lieu en France en 2015[1] et 2016[2]. Il précède le colloque des 11 et 12 Avril 2017 à Clermont-Ferrand (France) : «Former au monde de demain : Place et rôles de la formation et de l'éducation, en vue d’une transition vers un monde durable[3]». Il se situe donc dans une approche par compétences du développement durable.

L’accord conclu à Paris lors de la COP21 dans son article 12 stipule que : « il convient d’améliorer l’éducation, la formation, la sensibilisation, la participation du public et l’accès à l’information [...] ». Lors de la COP22, cette nécessité éducative a été rappelée[4] en signifiant qu’il n’y a aura « pas de transition sans éducation ».

Proposer des outils innovants est devenu indispensable pour que l’éducation puisse conduire à de réels changements. C’est dans cette optique qu’a été construit le MOOC « Quels développements durables pour l’Afrique ? [5]»

A cette question, il est difficile de répondre de façon univoque. En effet, les conditions dans les pays francophones sont très différentes sur les plans matériels, politiques, culturels et socio-environnementaux. Elles dépendent par ailleurs de contextes mondiaux instables et imprévisibles. De ce fait, ce MOOC ne peut être qu’interculturel et collaboratif, conduisant à de nouveaux modes de formation et d’apprentissage.

Public :

Ce colloque s'adresse aux chercheurs, doctorants, étudiants, formateurs et professionnels francophones de tous les pays, intéressés par le développement durable en Afrique, la formation et l’éducation au développement durable et à la transition sociétale. Il devra favoriser les aspects participatifs et laisser une part importante aux temps d’échanges, à de nouvelles modalités de formation et d’apprentissage plus créatives que les formes traditionnelles.

Axes de communication :

Dans l’approche par compétences du développement durable et de la transition sociétale choisie lors ce colloque, les communications devront comporter une dimension éducative qui prenne en compte la complexité des systèmes et leur évolution prospective, et/ou les changements en cours qu’ils soient individuels ou collectifs ainsi que la responsabilité qui est la nôtre.

Les thématiques abordées peuvent être très diversifiées mais gagneraient à être abordées selon cette approche par compétences et à être re-problématisées dans ce sens. Les savoirs mobilisés par ces questions sont tournés vers l’action dans la société. De ce fait ils ne peuvent qu’être a-disciplinaires, inter-catégoriels et interculturels puisque la société est tout ceci à la fois. L’éducation permet ainsi de renouveler nos rapports au monde, mêlant les préoccupations sanitaires ou socio environnementales, éducatives ou opérationnelles, personnelles ou publiques, préventives ou juridiques, individuelles ou collectives. Seule l’éducation permet de prendre du recul par rapport aux pratiques sociales, de se construire une opinion raisonnée sur les phénomènes complexes et d’agir dans les différents contextes. L’éducation aux valeurs est constitutive des « éducations à ». L’un de ses principaux objectifs est de faire en sorte que la personne ou le groupe puisse évoluer dans ses représentations et exercer sa responsabilité. L’engagement est donc critique et les changements envisagés tournés vers le futur dans une vision prospective du monde de demain.

 

Axe 1 : Quelles compétences pour quelles finalités ?

Qu’il s’agisse de prendre en compte la complexité ou de se placer dans une vision prospective du monde, d’envisager les changements de façon individuelle ou collective, ce qui détermine réellement le sens de nos actions c’est la finalité de celles-ci, c'est-à-dire l’exercice de notre responsabilité. Il s’agit donc d’interroger le sens qui nous conduit réellement à agir, quelle que soit l’action envisagée, aussi pertinente soit-elle en apparence et quel que soit son domaine (santé, environnement, économie…)

Axe 2 : Quels savoirs pour former et éduquer ?

Les savoirs utiles pour former et éduquer au développement durable sont diversifiés :

-          savoirs savants, d’expérience ou naturels ;

-          savoirs stabilisés ou controversés, situés, hybrides ;

-          savoirs, savoirs faire, savoirs être ou compétences.

La question est donc d’identifier et d’articuler ces différentes formes de savoir qui n’ont ni le même statut épistémologique ni les mêmes modes d’utilisation didactique. Sensibiliser, former ou éduquer n’ont pas le même sens. Les savoirs mobilisés sont différents, leurs usages aussi.

Axe 3 : Quels outils innovants pour former et éduquer au monde de demain ?

L’innovation pédagogique devient un enjeu tout aussi important que les autres formes d’innovation. Elle peut être technologique (Formation Ouverte à Distance, MOOC et SPOC…) mais elle peut être pédagogique (pédagogie inversée, nouveaux outils de formations…). Les innovations peuvent sembler modestes (nouveaux outils ou outils anciens utilisés de façon différente) mais elles répondent à des besoins nouveaux de formation, des exigences professionnelles qui évoluent très vite, des nouveaux contextes….

 

NB : L’ensemble des communications proposées dans ces trois axes doit permettre d’interroger la nature des « développements durables» pour l’Afrique, « des formations et des éducations » nécessaires  pour y parvenir?

Deux formes de communications sont possibles :

Communication orale en atelier (15 minutes de présentation + 10 minutes d’échanges).

• Envoi des propositions pour expertise en double aveugle en français déposé sur le site :

- préciser le ou les axes choisis    (Arial 12, aligné à gauche) ;

- titre de la proposition,                 (Arial 12, aligné à gauche) ;

- nom prénom auteur(s), fonction(s), laboratoire(s), adresse mail (Arial 10, aligné à gauche) ;

- résumé de 350 à 400 mots maximum (hors références bibliographiques) et 5 mots-clefs (Times 12, justifié).

- format .doc ou docx (fichier déposé sur le site et copié collé dans les champs titre auteur et résumé)

 

Affiche : format A0 (59,4cm x 84,1 cm). Ces affiches feront l’objet d’une présentation sur grille avec un temps d’échange pendant le colloque. Les propositions sont à envoyer sous leur forme finale en format numérique pour appréciation.

 

Les intentions de communications devront être déposées

au plus tard le 10 Février 2017

sur le site http://ddafrique.sciencesconf.org

 

*Les auteurs désirant faire acte de candidature sont priés d’adresser avant le 10 Février 2017 leur(s) proposition(s) de communication en utilisant uniquement le formulaire de dépôt en ligne sur le site du colloque http://DDAfrique.sciencesconf.org (rubrique « dépôt ») en respectant les consignes et les champs à compléter. Ils peuvent aussi, uniquement si problème, les envoyer à georges_sawadogo@yahoo.fr et Didier.Mulnet@univ-bpclermont.fr. L’acceptation des propositions de contributions sera communiquée au 15 février 2017 pour les derniers dépôts, mais en amont pour ceux qui auront déposé avant. Le colloque donnera lieu à la publication d’actes et d’un ouvrage collectif.

 

NB Vous trouverez sur le site, quelques textes ou articles en lien avec ce colloque ainsi que des informations pratiques complémentaires (lieu de colloque, déplacements, pistes d’hébergement…).

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Comité d’organisation :        Jean-Claude BATIONO jclaude_bationo@yahoo.fr

                                                                  Sylvain BONKOUNGOU rsbonk@gmail.com

 

Cephas BAMOUNI (Univ.Koudougou) , Jean-Claude BATIONO (Univ.Koudougou), Sylvain BONKOUNGOU (Univ. Ouagadougou), Bado DIBIE (Univ.Koudougou), Yanogo P. ISIDORE (Univ.Koudougou), Bruno MASTELLONE (ESPE Clermont-Auvergne), Drissa MINOUGOU (Univ.Koudougou), Issa OUEDRAOGO (Univ.Koudougou) , Francis PARE (Univ.Koudougou), Lucien Blaise KOONA (Assoc. RAEDD, Cameroun), Lionel Roucan (RéUniFEDD, France), Birba SALIF (Univ.Koudougou), Ousmane SANON (Univ.Koudougou), Irissa SINARE (Etudant Univ. Koudougou), François TAPSOBA (Univ.Koudougou), Sita TRAORE (Univ. Koudougou), Laurent YOGO (Univ.Koudougou), Augustin YAMEOGO (Univ.Koudougou).

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Comité scientifique :             georges_sawadogo@yahoo.fr et Didier.Mulnet@univ-bpclermont.fr

 

Issa Abdou(Univ.  Moumouni de Niamey, Niger), Saturnin Davy AKAFFOU YAO (Univ. Abidjan, Côte d’Ivoire), Najet AROUAT (Ecole polytechnique d’Alger, Algérie), Angela BARTHES (Univ. Marseille, France), Khalid BERRADA (Univ. de Marrakech, Maroc), Jean Baillon BIGOHE (Univ. Kinshasa, RDC), Abdou BONTIANTI (IRSH, Univ. Moumouni de Niamey, Niger), Célestin Djah DADIE (Univ. Ouattara de Bouaké , Côte d'Ivoire), Raoul DAGAUD (Université d'Abidjan Côte d'Ivoire), Bamba DIENG (Univ. Dakar, Sénégal), Samuel DJERABE LONE, (ONG Page Verte, Abidjan, Côte d'Ivoire), Esoh ELAME (Univ. Padoue, Italie), Dominique GENTILE (CITEF, France), Mohamed GHAMIZI (Univ. de Marrakech, Maroc), Barrel GUEYDE (Univ. Dakar, Sénégal), Noel GROGA (Univ. Daloa, Côte d'Ivoire), Issiaka HAOUA (Univ Niamey, Niger), Pascal Valentin HOUENOU (Doyen honoraire, Université Nangui Abrogoua, Cote d’Ivoire), Sameh HRAIRI, (Univ. de Tunis Tunisie), Gaspard INANAN ( ENS d'Abidjan, Cote d’Ivoire), Bruno IRA, (INS de Korhogo, Côte d'Ivoire),Hamadou ISSAKA, (Univ Niamey, Niger), Gustave KABRE, (Univ. de Ouagadougou), Jeanne Irène KOUMO, (ONG Page Verte, Abidjan, Côte d'Ivoire), Jerome KPATTA (Univ. d’Abidjan, Cote d’Ivoire), Jean Marc Lange (Univ. Montpellier, France), Claude Lishou, (chaire UNESCO, Tic & Dév. Ens. Sup. Afr. Ouest, Sénégal), Daniel MANGUELE (Assoc. RAEDD, Cameroun), Didier MULNET (Univ. Clermont-Ferrand, France), Abou NAPON, (Dir. Programmes CAMES, Ouagadougou, Burkina Faso), H. Ch. NEBIE,(CNRST Ouagadougou, Burkina Faso), Baye-Daraw NDIAYE (Univ. Dakar, Sénégal), Emmanuel NDJEBAKAL SOUCK, (Université de Yaoundé I, Cameroun), Véronique Solange OKOME-BEKA (ENSP Libreville, Gabon), Apolos Christophe OTEME (Univ. Abidjan, Cote d’Ivoire), Stanislas OUARO, (Prés. Université Ouaga II, Burkina Faso), Paul OUEDRAOGO (Convention de RAMSAR, Suisse), Parfait OUMBA, (UCAC/APDHAC, Yaoundé, Cameroun), Solange PEKEKOUO NGOUH (Assoc. RAEDD, Cameroun), Maturin PETSOKO, (Univ. de Yaoundé II, Cameroun), Dominique Gérard RAKOTO (IST d’Antsiranana, Madagascar), Michel Ricard (Chaire UNESCO Form., éduc. recherche DD, Bordeaux, France), Georges SAWADOGO (Univ.Koudougou), Louis SAWADOGO (CNRST Burkina Faso), Maurice TSALEFAC (Doyen de l’Univ. de Dschang, Cameroun), Adja Ferdinand VANGA, (Univ. Coulibaly, Khorgho, Cote d’Ivoire), Halidou YACOUBA, (Univ Niamey, Niger), Martin YELKOUNI, (Univ.Senghor d’Alexandrie, Egypte), Issa Abdou YONLIHINZA (Univ Niamey, Niger), Evariste YOGO (Univ.Koudougou, Burkina Faso), Pierre ZOUNGRANA TANGA, (Univ. de Ouagadougou)

 

NB: La liste du comité scientifique ci jointe pourra être actualisée sur le site.

 

Les inscriptions :                                      avant le 28 Février 2017

Les places au colloque seront limitées

COUTS :

Pour les personnes des collectivités, entreprises et de l’enseignement supérieur : 50 euros 

Le coût inclut les documents et le matériel distribué lors du colloque.

 

Pour les associatifs, étudiants et particuliers : 25 euros

NB : Le coût inclut les documents et matériels liés au colloque, les pauses café mais pas les repas, et pas non plus les frais d’hébergement et de déplacement.

 


[1]Quelles compétences, communes ou spécifiques, entre l’éducation et la formation au développement durable et les autres éducations et formations à : la solidarité, la santé, les médias et la gouvernance les 2 et 3 avril 2015 ;  à l’ESPE Clermont-Ferrand (Université Blaise Pascal) (France)

[2]De la créativité à l’innovation dans les dispositifs et les pratiques  pédagogiques et professionnelles, les 6 et 7 AVRIL 2016 à l’ESPE de Clermont-Ferrand   (Université Blaise Pascal) (France) site: http://edd.sciencesconf.org/

[3] Informations, appel à communication et inscriptions sur le site http://edd.sciencesconf.org/

[4]Appel de Marrakech pour l’éducation. « Pas de transition sans éducation »

[5]La porte d’entrée dans ce MOOC est visible à l’adresse suivante : http://www.afrique-durable.com/

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